La réforme des retraites toujours au coeur des interrogations des députés, alors que la deuxième semaine de débat parlementaire sur le sujet a démarré, sur fond d'invectives et d'injures, qui ont culminé, le 13 février, lorsque le député LFI Aurélien Saintoul (LFI, Hauts-de-Seine) a traité le ministre Olivier Dussopt d' « assassin » en séance publique sur une question portant sur le nombre de morts au travail. L'occasion pour Élisabeth Borne d'un rappel à l'ordre à destination des députés de la Nupes, qu'elle a invités à « renoncer aux outrances » et à retirer leurs « amendements de blocage » sur la réforme. La Première ministre répondait à l'écologiste Benjamin Lucas, qui a évoqué un « combat moral » contre la réforme, alors qu'il restait environ 14.000 amendements à examiner d'ici le 17 février minuit.
La question du nombre de bénéficiaires d'une pension minimale à 1 200 euros a fait l'objet d'un échange animé : "Combien de personnes sont concernées ? Publiez vos chiffres cachés ! ", a tonné Emmanuel Fernandes (LFI, Bas-Rhin). « Un retraité sur quatre aura une meilleure pension grâce à la réforme », a assuré Olivier Dussopt, en réponse au député.
Parmi les autres sujets abordés dans l'hémicycle, les suppressions de postes du premier degré envisagées par l'exécutif et les fermetures de classes en milieu rural.
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