Tribune de Karl Olive dans le JDD : Sylvain Maillard joue l'apaisement et veut de la cohésion

L'apaisement après la polémique... Au cœur du mois d'août, une tribune publiée dans le Journal du dimanche par le député des Yvelines Karl Olive avait suscité la réprobation au sein du groupe Renaissance, alors que son président, Sylvain Maillard, avait donné pour consigne de ne pas participer au contenu de l'hebdomadaire jusqu'à nouvel ordre. Récemment élu à la tête des députés Renaissance, l'élu de Paris avait réagi par un tweet en forme d'avertissement. 

Le sujet devait initialement figurer à l'ordre du jour d'une réunion du bureau du groupe Renaissance demain, mardi 5 septembre. Finalement, l'incartade de Karl Olive a été abordée vendredi dernier, lors d'une réunion qui a eu lieu en visioconférence et au cours de laquelle plusieurs participants ont demandé qu'une sanction soit prise. Mais Sylvain Maillard qui, selon nos informations, s'est entretenu avec son collègue des Yvelines ce lundi en fin de matinée, a préféré jouer l'apaisement. 

Dans cet esprit d'apaisement et de cohésion du groupe, il a été décidé en réunion du Bureau le 1er septembre, que M. Olive ne ferait pas l’objet de sanctions personnelles. (Communiqué du groupe Renaissance)

Au cours de leur discussion, le président du groupe a néanmoins regretté que la consigne - qui avait été fixée après les remous provoqués par une interview donnée par la secrétaire d'Etat au logement Sabrina Agresti-Roubache dans le premier numéro du Journal du dimanche publié sous la direction de Geoffroy Lejeune - n'ait pas été respectée. Outre le choix de l'apaisement, Sylvain Maillard a profité de cet épisode pour afficher sa volonté de cohésion au sein du principal groupe de la majorité présidentielle. Voilà Karl Olive et ses collègues prévenus... 

Dans sa tribune intitulée: "Allons sentir le cul des vaches !", l'ancien maire de Poissy et ex-journaliste de Canal+ vantait la "démocratie participative" et la "démocratie de proximité", alors que début août, le chef de file des députés Renaissance avait adressé un message aux élus de son groupe, dans lequel il écrivait : "Regardons la ligne éditoriale des prochaines éditions pour voir si elle est aussi inquiétante que celle du premier numéro. En attendant, je vous demande de ne pas participer à des articles de ce JDD".

En l'état actuel des choses, le bureau du groupe a confirmé que les éventuelles prises de parole dans les colonnes de l'hebdomadaire seraient considérées comme personnelles et n'engageraient en aucun cas le groupe Renaissance. "L’expression dans les journaux d’opinion constitue un sujet important qui fera l’objet d’une discussion collective (...) dans un avenir proche", indique un communiqué publié, lundi après-midi, par la présidence du groupe Renaissance.