La France insoumise dénonce des "campagnes de dénigrement" alimentant "menaces de mort" et "harcèlement téléphonique" à l'encontre d'un certain nombre de ses élus et de ses militants, suite au refus du mouvement et de plusieurs de ses dirigeants de qualifier le Hamas de groupe "terroriste".
"En tordant régulièrement notre position, en faisant croire que nous n'avons pas condamné les crimes de guerre du Hamas, ce qui est faux, nous avons nous aussi des conséquences", avait déjà déclaré Mathilde Panot lors de la conférence hebdomadaire du groupe qu'elle préside, mardi 17 octobre.
"Nous avons trois des nôtres qui sont sous raid téléphonique, avec des appels absolument constants, un des nôtres dont la famille a été visée et directement menacée de mort, et au moins une quinzaine de parlementaires qui sont directement menacés de mort par différentes voies, et notamment par courrier", avait aussi détaillé la présidente des députés LFI, appelant à ce que "les autorités publiques prennent la mesure de ce qu'il est en train de se passer".
En 2021, un individu ayant fondé un groupuscule d'extrême-droite, avait été condamné à 9 ans de prison ferme pour avoir projeté des attentats contre des mosquées et des responsables politiques, à l'instar de Christophe Castaner lorsqu'il était porte-parole du gouvernement, et de Jean-Luc Mélenchon, qui s'était constitué partie civile lors du procès. Le parquet de Paris a indiqué cette semaine qu'une enquête avait été ouverte après une plainte déposée par le leader de La France insoumise pour des appels téléphoniques malveillants et des menaces de mort, en lien avec le conflit Hamas-Israël.