Gouvernement, figures de l'Assemblée... les élus et les battus

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Montage (LCP)
par Jason WielsLCP.fr, le Dimanche 19 juin 2022 à 23:50, mis à jour le Lundi 20 juin 2022 à 01:06

Richard Ferrand, Christophe Castaner, Patrick Mignola... Plusieurs figures politiques ont essuyé une défaite, plus ou moins, inattendue lors du second tour des élections législatives. D'autres ont conservé leur siège, comme Marine Le Pen, ou réussi se faire élire, comme la Première ministre, Elisabeth Borne, ainsi que Julien Bayou. 

C'est une Assemblée nationale avec des équilibres profondément remaniée que les Français ont décidé d'élire lors du second tour des élections législatives. Plusieurs personnalités de premier plan, telles que Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale depuis 2018, ont été remerciées. L'ex-député du Finistère a été devancé dans la 6e circonscription du Finistère par Mélanie Thomin (Nupes). 

Le gouvernement limite la casse

Sur les quinze ministres en lice aux élections législatives, trois ont subi un revers. Il s'agit d'Amélie de Montchalin (Transition écologique), Brigitte Bourguignon (Santé) et Justine Bénin (Mer). Les trois ministres devront quitter leurs fonctions, conformément à la règle édictée par l'exécutif en cas de défaite.

La plupart des ministres réussissent donc à se faire élire ou réélire, à commencer par  Elisabeth Borne. La Première ministre l'emporte dans le Calvados (52,46%) sur son adversaire Noé Gauchard (Nupes). Sont également élus Gérald Darmanin (Intérieur), Olivier Dussopt (Travail), Marc Fesneau (MoDem), Stanislas Guerini (Fonction publique), Gabriel Attal (Budget), Yaël Braun-Pivet (Outre-mer), Olivia Grégoire (Porte-Parole), Damien Abad (Solidarités), Clément Beaune (Europe), Frank Riester (Commerce extérieur) et Olivier Véran (Relations avec le Parlement). 

Des figures de l'Assemblée réélues ou battues

Outre Richard Ferrand, autre symbole du net recul du camp présidentiel, Christophe Castaner, président du groupe La République en marche à l'Assemblée, a été défait dans la 2e circonscription des Alpes-de-Haute-Provence par Léo Walter (Nupes). Son homologue au groupe MoDem subit le même sort : Patrick Mignola est battu par Jean-François Coulomme (Nupes) dans la 4e circonscription de la Savoie. Seul Olivier Becht, qui présidait la troisième aile de la majorité à travers le groupe Agir ensemble arrive à conserver son mandat dans la 5e du Haut-Rhin.

Les présidents sortants des trois groupes de gauche s'en sortent mieux : André Chassaigne pour les communistes, Mathilde Panot pour les insoumis et Valérie Rabault pour les socialistes sont tous reconduits par les électeurs pour un nouveau mandat de député. Le secrétaire national d'Europe Ecologie Les Verts Julien Bayou, facilement élu à Paris, viendra renforcer les bancs de la coalition de gauche, tandis que le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, est réélu. 

Du côté du Rassemblement national, Marine Le Pen a été largement réélue dans le Pas-de-Calais. Elle devrait présider un large groupe de députés RN, une première depuis les élections législatives de 1986 pour la formation d'extrême-droite.

Poste essentiel dans le vote des finances de l'État, le rapporteur général du budget Laurent Saint-Martin (Ensemble) est devancé d'une courte tête par son adversaire Louis Boyard (Nupes) dans la 3e du Val-de-Marne. À la questure, où se gère les finances de l'Assemblée nationale, c'est aussi l'hécatombe : les candidats Ensemble Florian Bachelier et Laurianne Rossi sont battus en Ille-et-Vilaines et dans le Val-de-Marne par des candidats de la Nupes. Le troisième questeur, Éric Ciotti (LR), réussit lui à se faire réélire pour un quatrième mandat dans son fief de la 1re circonscription des Alpes-Maritimes.

Cinq des six vice-présidents sortants cherchaient également à se faire réélire : les deux figures Les Républicains Annie Genevard et Marc Le Fur ont été confirmés dans leur mandat de députés, tout comme David Habib (PS) et Laetitia Saint-Paul (Ensemble). En revanche, Sylvain Waserman (Ensemble) échoue à conserver son siège à l'Assemblée.

Le gouvernement limite la casse

Sur les quinze ministres en lice aux élections législatives, trois ont subi un revers. Il s'agit de Justine Bénin (Mer), Amélie de Montchalin (Transition écologique) et Brigitte Bourguignon (Santé). Les trois ministres devront quitter leurs fonctions, conformément à la règle édictée par l'exécutif en cas de défaite.

La plupart des ministres réussissent donc à se faire élire ou réélire, à l'instar de Gérald Darmanin (Intérieur), Olivier Dussopt (Travail), Marc Fesneau (MoDem), Stanislas Guérini (Fonction publique), Gabriel Attal (Budget), Yaël Braun-Pivet (Outre-mer), Olivia Grégoire (Porte-Parole), Damien Abad (Solidarités), Clément Beaune (Europe), Frank Riester (Commerce extérieur) ou Olivier Véran (Relations avec le Parlement). La Première ministre Elisabeth Borne a également réussi à se faire élire pour la première fois dans le Calvados, avec une légère avance sur son adversaire Noé Gauchard (Nupes) avec 52,46% des voix.

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