Lors d'une conférence de presse à l'Assemblée nationale, ce mercredi 2 octobre, le groupe Droite Républicaine, présidé par Laurent Wauquiez, a présenté un plan d'économies budgétaires de 50 milliards d'euros, visant notamment à "lutter contre la bureaucratie administrative", "préserver le social et lutter contre l'assistanat", ou encore "régul[er] toutes les dépenses liées à l'immigration".
"A horizon 2027, il est plus que vraisemblable que la France consacrera plus d'argent à rembourser ses dettes qu'à éduquer ses enfants". C'est ainsi que les députés de la Droite Républicaine (l'ex-groupe LR) ont présenté un plan de 50 milliards d'euros d'économies budgétaires, alors que le projet de loi de finances est annoncé pour le 10 octobre en Conseil des ministres.
Le président du groupe, Laurent Wauquiez, accompagné de la vice-présidente de la commission des finances, Véronique Louwagie, et du rapporteur général du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, Yannick Neuder, a décrit cette initiative comme une volonté d'"apporter des solutions" face à la "situation catastrophique de nos finances publiques".
"Rien ne justifiait d'avoir un tel laxisme et une telle irresponsabilité au cours des trois dernières années", a estimé Laurent Wauquiez. L'évolution économique et financière du pays (plus de 6% de déficit public attendus en 2024, plus 1 000 milliards d'euros de dette par rapport à 2017) amène la France à être "le troisième pays européen le plus endetté", laissant le nouveau Premier ministre Michel Barnier face à "une situation budgétaire catastrophique", a-t-il dénoncé.
Face aux difficultés budgétaires actuelles, le député de Haute-Loire a rappelé l'opposition de son groupe à une augmentations des impôts. Et de présenter trois axes d'économies budgétaires :
Les députés Droite Républicaine appellent également à une "année blanche" pouvant représenter près de 18 milliards d'euros d'économies, en appelant à ce que "les crédits budgétaires pour l’année 2025 soient plafonnés au niveau du 'réalisé' 2024, déduction faite des annulations et gels de crédits déjà annoncés".
Outre ces propositions d'économies budgétaires, l'ex-président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a indiqué son souhait de travailler avec le gouvernement pour envoyer un "signal à la France qui travaille".