Présente pour la première réunion des députés de la coalition présidentielle (Ensemble), la Première ministre a affirmé que sa "détermination" à mener les "réformes nécessaires" était intacte, alors qu'elle s'apprête à gouverner sans majorité absolue.
Elle est arrivée juste après l'allocution du président de la République et s'est inscrite dans les pas de son discours. En cette semaine de rentrée à l'Assemblée nationale, Elisabeth Borne a rendu visite aux députés de la majorité présidentielle qui tenaient leur première réunion intergroupe. Elle-même élue députée dans le Calvados, elle a adressé ses félicitations aux députés fraîchement élus et aux trois nouveaux présidents des groupes politiques d'Ensemble : Aurore Bergé (Renaissance, ex-La République en marche), Jean-Paul Mattei (MoDem) et Laurent Marcangeli (Horizons).
La Première ministre, qui ne dispose que d'une majorité relative d'environ 250 députés, estime que les Français n'ont pas "pour autant fait le choix de l'immobilisme". La cheffe du gouvernement a appelé les députés qui soutiennent l'action du chef de l'Etat à "dépasser [leurs] cadres habituels" afin de "rassembler au-delà des frontières de nos groupes tout en préservant notre unité". Un écho à la "volonté de s'élargir" déclinée un peu plus tôt par Emmanuel Macron.
Alors qu'un gouvernement Borne 2 est attendu prochainement - ne serait-ce que pour remplacer les trois ministres battus aux élections - la Première ministre a dit vouloir être "à la hauteur des attentes des Français" et "agir pour les protéger dans un contexte de crise multiples". "Notre détermination est intacte : il nous faut trouver ensemble les moyens de garantir la stabilité et de mener les réformes nécessaires", a-t-elle conclu, en insistant sur la nécessité de jouer "collectif" dans les prochaines semaines.
Alors que la législature commencera mardi 28 juin avec l'élection à la présidence de l'Assemblée nationale, Élisabeth Borne recevra les présidents des groupes politiques du Palais-Bourbon la semaine prochaine.