Baromètre politique : popularité stable pour l'exécutif, les candidats à la présidence de LR au banc d'essai

Dans un contexte d'inflation, atténué par les mesures prises par le gouvernement, mais qui pèse cependant sur le pouvoir d'achat des Français, la cote de popularité d'Emmanuel Macron reste stable au mois de novembre par rapport au mois d'octobre et celle d’Élisabeth Borne est en légère hausse.

Selon le baromètre politique Odoxa-Mascaret pour LCP-AN, Public Sénat et la presse quotidienne régionale, 38% (stable) des Français estiment qu'Emmanuel Macron est un "bon Président" (contre 62%), 

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tandis que 36% (+1 point) estiment qu’Élisabeth Borne est une "bonne Première ministre" (contre 62%).

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Palmarès de l'adhésion : Edouard Philippe, Marine Le Pen et Bruno Le Maire en tête

Dans le palmarès de l'adhésion, le podium reste le même : 39% des personnes interrogées (-3 points) disent soutenir ou avoir de la sympathie pour l'ancien Premier ministre, Édouard Philippe, qui reste en tête du palmarès de l'adhésion. Marine Le Pen avec 34% (stable) et Bruno Le Maire 29% (+1 point) complètent le podium.

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Par préférences partisanes, Jean-Luc Mélenchon, en baisse à 54% (-3 points), reste la personnalité politique préférée des sympathisants de gauche et d'extrême gauche, tandis que Marine Le Pen, elle aussi en baisse à 75% (-2 points), reste très largement en tête chez les sympathisants de droite et d'extrême droite. 

Dans le palmarès inverse, celui du rejet, Éric Zemmour occupe toujours la première place avec 63% (stable) d'avis négatifs, suivi de Jean-Luc Mélenchon avec 52% (-2 points) et Adrien Quatennens avec 46% (+3 points).

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Présidence des Républicains : les candidats au banc d'essai

L'élection à la présidence des Républicains (LR) - le parti est dirigé par Annie Genevard depuis le départ de Christian Jacob - aura lieu le week-end prochain avec un 1er tour les 3 et 4 décembre. L'éventuel second tour aura lieu le week-end suivant, les 10 et 11 décembre. Trois candidats, deux députés et un sénateur, sont en lice Éric Ciotti, Aurélien Pradié et Bruno Retailleau. Seuls les adhérents de la formation de droite pourront voter lors de cette élection. Aucun enquête d'opinion sur le corps électoral appelé à choisir le prochain président des Républicains n'est possible, car les instituts de sondages ne disposent évidemment pas du fichier des adhérents des partis politiques. 

Sans valeur prédictive, le baromètre politique permet cependant d'évaluer l'image des trois candidats dans l'opinion. Le nom des trois candidats a été testé auprès des sympathisants "Les Républicains", des sympathisants de la "droite radicale" et des sympathisants du "centre". Éric Ciotti arrive en tête dans les deux premières catégories : avec 41% d'adhésion (ce qui correspond à un soutien ou de la sympathie) chez les sympathisants du parti et 27% chez les sympathisants de la droite radicale. En revanche, il n'arrive qu'en troisième position chez les sympathisants du centre avec 15% 

Bruno Retailleau arrive en deuxième position dans les deux premières catégories avec 27% chez les sympathisants Les Républicains et 17% chez ceux de la droite radicale. Auprès des sympathisants du centre, il est en tête avec 17%, à égalité avec Aurélien Pradié. Ce dernier se place donc en troisième auprès des sympathisants du parti avec 17% et auprès de ceux du centre avec 8%. 

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La baromètre politique s'intéresse, par ailleurs, à la question des alliances éventuelles entre Les Républicains et d'autres formations politiques. Les Français sont ainsi 56% à estimer que le parti devrait conclure "au moins une alliance", cet avis étant partagé par 73% des sympathisants de LR. Reste à savoir quelle alliance... Les Français sont 34% (contre 65%) à se dire favorables à une alliance avec la coalition présidentielle (Renaissance, MoDem, Horizons), 30% (contre 69%) favorables à une alliance avec le Rassemblement national et 22% (contre 77%) à une alliance avec Reconquête. Les sympathisants Les Républicains sont, quant à eux, 45% à être favorables à une alliance avec les partis de la coalition présidentielle, 38% à une alliance avec le Rassemblement national et 31% à une alliance avec Reconquête. Mais l'état-major des Républicains, ainsi que les candidats en lice pour la présidence du parti, ont jusque-là toujours refusé de telles alliances. 

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Enfin, les sympathisants Les Républicains ont été interrogés sur le rôle qu'ils souhaitent, ou pas, voir jouer par Nicolas Sarkozy dans l'avenir de la formation de droite. Sur un éventuel "rôle de conseiller", ils sont 73% à dire "oui" et 27% à dire "non". Quant à un éventuel "rôle opérationnel en revenant dans la vie politique", les sympathisants sont 59% à répondre "oui" et 41% à répondre "non". 

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