Dans la nuit de mardi 14 à mercredi 15 mai, les députés ont adopté par 351 voix pour, contre 153, le projet de loi constitutionnelle modifiant le corps électoral de Nouvelle-Calédonie pour les élections provinciales, alors que l'archipel fait face à d'importantes violences. L'exécutif et la majorité espèrent toujours la conclusion d'un "accord global" entre les parties prenantes locales. Celui-ci prendrait alors la priorité sur le texte voté qui, faute d'accord, devra encore être entériné lors d'une réunion du Congrès à Versailles.