Ambiance grave, recueillie, ce mardi 17 octobre à l'Assemblée nationale. La séance s'ouvre par une minute de silence en hommage à Dominique Bernard, professeur de lettres assassiné à Arras le 13 octobre par un étranger fiché S, contrôlé la veille de l'attaque. La quasi-totalité des groupes politiques interpellent le gouvernement sur cet acte terroriste, avec pas moins de douze questions dans l'hémicycle, alors que la France a été placée en situation d'urgence attentat.
"Si nous sommes unis, personne ne peut nous faire ployer ", a affirmé la Première ministre, longuement applaudie.
Quelques minutes plus tard, changement de ton dans l'hémicycle.
"L'école a été visée. Vous devez prendre, Madame la Première ministre, toutes les mesures pour protéger les personnels et les élèves", avertit
Mathilde Panot, première à prendre la parole.
"Les voix de LFI manquent a la condamnation unanime de la barbarie islamiste [...] Vous vous excluez du champ républicain !", lance, en réponse, Élisabeth Borne.
Plus tôt dans la journée, la députée Danielle Obono a assimilé le Hamas à un "mouvement de résistance", le ministre de l'Intérieur annonçant dans la foulée qu'il saisissait le procureur de la République "pour apologie du terrorisme" à l'encontre de l'élue LFI.
Lors de cette nouvelle séance sous tension, la gauche interpelle aussi le gouvernement sur l'offensive militaire terrestre de l'armée israélienne à Gaza est jugée imminente, et que l'ONU a averti d'une catastrophe humanitaire.
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