Ce mardi 11 juillet, le gouvernement a été à nouveau interpellé sur les violences urbaines, survenues fin juin après la mort de Nahel, tué par un tir policier lors d'un refus d'obtempérer. Interrogé sur le coût des émeutes, le ministre de La Transition écologique Christophe Béchu a annoncé que le Parlement serait saisi d'un projet de loi destiné à accélérer la reconstruction des bâtiments et édifices détruits.
L'influence des réseaux sociaux dans la propagation des émeutes a également fait l'objet de plusieurs questions, « Nul ne peut impunément agresser autrui sur internet », a averti Jean-Noël Barrot, mettant en avant « des milliers de contenus retirés, des centaines de comptes supprimés, des dizaines de réquisitions traitées ».
Lors de cette séance, la présence de députés à une manifestation interdite en mémoire d'Adama Traoré, décédé en 2016 après son interpellation par les gendarmes, a suscité des échanges très vifs. « Ces élus soufflent les braises (...), cherchent à faire monter la tension et à soutenir la violence, un comble pour des élus dont la fonction est de construire la loi », a estimé Émilie Chandler (Renaissance, Val-d'Oise), qui a interpellé Gérald Darmanin sur le sujet. En réponse, le ministre de l'Intérieur a cité les noms de policiers morts en service depuis trois ans.
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