Chaque jour un jeune homme, une jeune femme, un enfant tombe sur les routes du rêve, de l'Afrique à l'Europe. C'est comme une hémorragie qui ne pourrait s'arrêter, le sang coule sans cesse, de plus en plus. Ni les images des camps en Europe, ni les récits des « Retournés », ceux qui reviennent après l'exil, n'y font rien. On les méprise ceux-là. Il faut partir, ou faire partir son enfant. Parfois l'enfant décide seul de partir. Qui lui a soufflé dans l'oreille que c'était possible, qui lui a mis ces rêves dans la tête ? Comment lutter contre ce qui est devenu un fléau en Afrique et un problème en Europe ?