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- Réferendum Notre-Dames-des-Landes : atterrissage forcé ?
MAGAZINE
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24 juin 2016
" Etes-vous favorable au projet de transfert de l'aéroport Nantes-Atlantique à Notre-Dame-des-Landes ? ". Les électeurs de Loire-Atlantique devront répondre dimanche à cette question. Un referendum local qui donne matière à de virulents débats entre pro et anti-aéroport.
Il s'agit d'un référendum consultatif, totalement inédit en France qui n'oblige pas le gouvernement à suivre l'avis de la majorité.
Cependant, Manuel Valls a réaffirmé jeudi au Sénat que si le oui l'emporte les travaux du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes en Loire-Atlantique devront débuter "dès l'automne".
Comme à l'Assemblée mardi, le chef du gouvernement a réitéré l'engagement du gouvernement à abandonner le projet si le non l'emportait.
Parmi les principaux points d'achoppement entre pro et anti-aéroport figurent notamment :
- le coût du projet, Cofinancé par le concessionnaire privé Vinci à hauteur de 56,1% et par l'Etat et six collectivités territoriales, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) le chiffrait en 2013 à 825 millions d'euros pour 9 millions de passagers. Les opposants eux chiffrent ce projet à 1,5 milliard d'euros minimum, soit "huit à dix fois plus" que le réaménagement de l'aéroport existant, estimé à 175 millions.
- l'impact sur l'environnement, Notre-Dame-des-Landes est un site de 1.650 hectares composé de zones humides à 98% et sa destruction causera des dommages "irréversibles" sur la biodiversité affirment les oppposants. A ce propos Manuel Valls avait objecté en octobre que ce projet est "bon, contrairement à ce qu'on entend, pour l'environnement". Le futur aéroport du Grand Ouest doit être le premier en France certifiée HQE (haute qualité environnementale), et consommerait trois fois moins d'énergie par passager que Nantes-Atlantique.
- L'impact sur l'emploi, les pro-aéroports parlent de la création de 3.000 emplois pendant le temps de la construction, et les opposants qui sont sur un chiffre de 700 emplois temporaires pendant quatre ans", parallèlement à la suppression de 200 emplois agricoles.
Qu'en est-il réellement ? Cet aéroport est-il nécessaire ? Ou n'est-il plus qu'un enjeu politique ? Les invités d'Arnaud Ardoin en débattent ce soir de 19h30 à 20h30 dans l'émission Ça vous regarde sur LCP.
- Hervé Kempf : auteur de "Notre-Dame-des-Landes" (Ed. du Seuil) et rédacteur en chef de Reporterre
- François Goulard, président Les Républicains du conseil départemental du Morbihan.
- François de la Tullaye, vice-président de l'association "Les Ailes pour l'Ouest".
- Pascal Durand, député européen et ancien secrétaire national d'Europe Ecologie Les Verts.
Il s'agit d'un référendum consultatif, totalement inédit en France qui n'oblige pas le gouvernement à suivre l'avis de la majorité.
Cependant, Manuel Valls a réaffirmé jeudi au Sénat que si le oui l'emporte les travaux du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes en Loire-Atlantique devront débuter "dès l'automne".
Comme à l'Assemblée mardi, le chef du gouvernement a réitéré l'engagement du gouvernement à abandonner le projet si le non l'emportait.
Parmi les principaux points d'achoppement entre pro et anti-aéroport figurent notamment :
- le coût du projet, Cofinancé par le concessionnaire privé Vinci à hauteur de 56,1% et par l'Etat et six collectivités territoriales, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) le chiffrait en 2013 à 825 millions d'euros pour 9 millions de passagers. Les opposants eux chiffrent ce projet à 1,5 milliard d'euros minimum, soit "huit à dix fois plus" que le réaménagement de l'aéroport existant, estimé à 175 millions.
- l'impact sur l'environnement, Notre-Dame-des-Landes est un site de 1.650 hectares composé de zones humides à 98% et sa destruction causera des dommages "irréversibles" sur la biodiversité affirment les oppposants. A ce propos Manuel Valls avait objecté en octobre que ce projet est "bon, contrairement à ce qu'on entend, pour l'environnement". Le futur aéroport du Grand Ouest doit être le premier en France certifiée HQE (haute qualité environnementale), et consommerait trois fois moins d'énergie par passager que Nantes-Atlantique.
- L'impact sur l'emploi, les pro-aéroports parlent de la création de 3.000 emplois pendant le temps de la construction, et les opposants qui sont sur un chiffre de 700 emplois temporaires pendant quatre ans", parallèlement à la suppression de 200 emplois agricoles.
Qu'en est-il réellement ? Cet aéroport est-il nécessaire ? Ou n'est-il plus qu'un enjeu politique ? Les invités d'Arnaud Ardoin en débattent ce soir de 19h30 à 20h30 dans l'émission Ça vous regarde sur LCP.
- Hervé Kempf : auteur de "Notre-Dame-des-Landes" (Ed. du Seuil) et rédacteur en chef de Reporterre
- François Goulard, président Les Républicains du conseil départemental du Morbihan.
- François de la Tullaye, vice-président de l'association "Les Ailes pour l'Ouest".
- Pascal Durand, député européen et ancien secrétaire national d'Europe Ecologie Les Verts.