Ça vous regarde - Emmanuel Macron : l'appel aux « forces républicaines »
EMISSION
duration
1 heure
Disponible du au
Diffusé le
10 juillet 2024
GRAND DÉBAT / Emmanuel Macron : l'appel aux « forces républicaines »
« Le récap » par Bruno Donnet
Pas de « coalitions gouvernementales » mais la possibilité d'un « pacte législatif » : c'est en ces termes que Laurent Wauquiez a pris la parole à l'Assemblée concernant la formation d'une potentielle alliance avec le camp des macronistes. Juste avant cette déclaration, le député de Haute-Loire a par ailleurs annoncé la rebaptisation du parti « Les Républicains » qui portera dorénavant le nom « Droite républicaine ». Dans la même journée, Emmanuel Macron a fait parvenir, via la presse régionale, une « lettre aux français » dans laquelle il déclare que personne n'aurait remporté les élections législatives étant donné qu'aucune force politique n'aurait obtenu à elle seule « une majorité suffisante » et que les blocs ou coalitions qui pourraient ressortir de ces élections seraient « tous minoritaires ». Le Président appelle cependant toutes les « forces politiques se reconnaissant dans les institutions républicaines » à participer à la constitution d'une « majorité solide ». Les députés élus le 7 juillet 2024 seront-ils capables de répondre à cet appel ?
Invités :
- Yves Thréard, directeur adjoint de la rédaction et éditorialiste au « Figaro »
- Marc Lazar, professeur émérite d'histoire et de sociologie politique à Sciences Po
- Elsa Mondin-Gava, journaliste LCP
- Dominique Rousseau, professeur de droit public à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
En duplex :
- Anne-Laure Blin, députée « Droite républicaine » du Maine-et-Loire
- Dieynaba Diop, députée socialiste des Yvelines, porte-parole du PS
GRAND ENTRETIEN / Agnès Pannier-Runacher : du ministère à l'Assemblée
« Aller chercher des compromis, des coalitions » : c'est la vision parlementaire défendue par Agnès Pannier-Runacher, ancienne ministre de la Transition énergétique dans le gouvernement Borne. Élue pour la première fois comme députée Renaissance dans la 2e circonscription du Pas-de-Calais, elle reconnaît toutefois qu'elle n'a pas bénéficié d'un vote d'adhésion, après le désistement de son concurrent du Nouveau Front populaire au second tour pour faire barrage à l'extrême-droite. Figure de l'aile gauche de la macronie, tout comme Sacha Houlié - qui a décidé de ne plus siéger dans le groupe Renaissance - elle ne va pas aussi loin mais souhaite désormais avoir « une liberté de vote » par rapport à son groupe. Agnès Pannier-Runacher se désolidarise notamment de la réforme de l'assurance-chômage, mise en pause récemment par Gabriel Attal. Une telle position est-elle tenable au sein d'un groupe parlementaire ?
Grand témoin : Agnès Pannier-Runacher, députée Renaissance du Pas-de-Calais, ministre déléguée auprès du ministre de l'agriculture
LES AFFRANCHIS
Carole Barjon, éditorialiste politique
« Bourbon express » : Stéphanie Dépierre, journaliste LCP
Ça vous regarde, votre rendez-vous quotidien qui prend le pouls de la société : un débat, animé par Myriam Encaoua, en prise directe avec l'actualité politique, parlementaire, sociale ou économique.
Un carrefour d'opinions où ministres, députés, élus locaux, experts et personnalités de la société civile font entendre leur voix.
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