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- La primaire, bouée de sauvetage du Président ?

MAGAZINE
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56 minutes
Disponible du au
Diffusé le
20 juin 2016
Samedi a eu lieu le Conseil national du PS, dont l'ordre du jour était la primaire de la gauche et de l'écologie en vue de 2017. Le PS a approuvé à l'unanimité l'organisation en janvier 2017 d'une primaire ouverte à toute "la gauche de gouvernement" pour donner suite à la Belle Alliance populaire initiée par Jean-Christophe Cambadélis. Initialement portée dans Libération par des intellectuels et des figures de la gauche non-partisane, l'idée d'une primaire à gauche séduirait très largement les Français. Selon un sondage OpinionWay pour Le Figaro paru le 9 avril dernier, près de deux Français sur trois s'y déclarent favorables, tandis qu'une pétition sur le sujet avait réuni fin mai un peu plus de 81 000 soutiens.

Pourtant, dès sa genèse, l'idée a suscité des réticences au sein du personnel politique. Jean-Luc Mélenchon, candidat déclaré à l'élection présidentielle, n'a pas voulu se soumettre à l'exercice de la primaire qu'il a rabaissé au statut de " casting politique ". Plusieurs responsables du PS, dont le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, se sont prononcés pour une candidature unique du PS. Lors de leurs congrès respectifs, le parti communiste et Europe Ecologie-Les Verts, initialement plutôt favorables à l'idée, avaient alors fait connaître leurs réticences à participer à un processus qui pourrait les contraindre à soutenir le président de la République.

La gauche a-t-elle une chance d'être au second tour du scrutin présidentiel si plusieurs candidats se présentent ? Le choix de François Hollande est-il définitivement acté ? Jean-Luc Mélenchon pourrait-il être devant lui, comme plusieurs sondages l'ont envisagé récemment ? Autour d'Arnaud Ardoin, les invités de ça vous regarde en parlent ce soir.

- François Miquet-Marty, politologue et président de Viavoice.
- Christophe Borgel, député PS de Haute-Garonne et secrétaire national en charge des élections.
- Raquel Garrido, cofondatrice du Parti de Gauche et auteure du Guide citoyen de la 6ème République (éd. Fayard, 2015).
- Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF.







Samedi a eu lieu le Conseil national du PS, dont l'ordre du jour était la primaire de la gauche et de l'écologie en vue de 2017. Le PS a approuvé à l'unanimité l'organisation en janvier 2017 d'une primaire ouverte à toute "la gauche de gouvernement" pour donner suite à la Belle Alliance populaire initiée par Jean-Christophe Cambadélis. Initialement portée dans Libération par des intellectuels et des figures de la gauche non-partisane, l'idée d'une primaire à gauche séduirait très largement les Français. Selon un sondage OpinionWay pour Le Figaro paru le 9 avril dernier, près de deux Français sur trois s'y déclarent favorables, tandis qu'une pétition sur le sujet avait réuni fin mai un peu plus de 81 000 soutiens.

Pourtant, dès sa genèse, l'idée a suscité des réticences au sein du personnel politique. Jean-Luc Mélenchon, candidat déclaré à l'élection présidentielle, n'a pas voulu se soumettre à l'exercice de la primaire qu'il a rabaissé au statut de " casting politique ". Plusieurs responsables du PS, dont le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, se sont prononcés pour une candidature unique du PS. Lors de leurs congrès respectifs, le parti communiste et Europe Ecologie-Les Verts, initialement plutôt favorables à l'idée, avaient alors fait connaître leurs réticences à participer à un processus qui pourrait les contraindre à soutenir le président de la République.

La gauche a-t-elle une chance d'être au second tour du scrutin présidentiel si plusieurs candidats se présentent ? Le choix de François Hollande est-il définitivement acté ? Jean-Luc Mélenchon pourrait-il être devant lui, comme plusieurs sondages l'ont envisagé récemment ? Autour d'Arnaud Ardoin, les invités de ça vous regarde en parlent ce soir.

- François Miquet-Marty, politologue et présid